Impressionnant,
                                                            torride, lunaire, épuisant…
                                                            les adjectifs
                                                            peuvent s’enchaîner
                                                            à l’infini.
                                                            C’est pas un
                                                            hasard aussi que je
                                                            commence par cet
                                                            hallucinant bout
                                                            de terre aride,
                                                            cette vallée où de
                                                            nombreux pionniers pénétrèrent
                                                            sans jamais en
                                                            ressortir… Ce
                                                            sillon, un des plus
                                                            profond de l’hémisphère
                                                            nord, s’enfonce
                                                            jusqu'à 86 mètres
                                                            sous le niveau de la
                                                            mer ( à Badwater).
                                                            Entre les flancs de
                                                            la vallée, la
                                                            chaleur est si démente
                                                            qu’on se sent léché
                                                            par les flammes de
                                                            l’enfer (dont
                                                            finalement nous
                                                            sommes plus proches,
                                                            vu la non-altitude),
                                                            avec des températures
                                                            d’une moyenne
                                                            de 45°C allant
                                                            très souvent
                                                            au-dessus de 50.
                                                            Autant dire démoniaque… 
                                                            Le paysage, à la
                                                            fois grandiose et
                                                            lunaire, est brûlé
                                                            et desséché par le
                                                             
                                                            soleil et le vent
                                                            mais se trouve être
                                                            d’une incroyable
                                                            diversité. Aux
                                                            montagnes aux flans
                                                            escarpés se succèdent
                                                            les mers de sel, les
                                                            cratères et les
                                                            dunes de sable, les
                                                            canyons grignotent
                                                            sur les champs de
                                                            cactus et les
                                                            palmeraies. La
                                                            nature faisant bien
                                                            les choses, c’est
                                                            à l’aube ou au crépuscule
                                                            qu’il vaut mieux
                                                            visiter, vu que ses
                                                            rayons de soleil
                                                            colorent les roches,
                                                            qui prennent des reflets
                                                            roses, rouges, verts
                                                            jaune, bleus. 
                                                            Conseils : restez
                                                            sur les routes,
                                                            prenez de l’eau
                                                            (beaucoup, de préférence),
                                                            ménagez votre
                                                            voiture en coupant
                                                            la clim’ de temps
                                                            en temps pour éviter
                                                            la surchauffe.
                                                            Site
                                                            Web
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